3. Mauvaise dynamique d’équipe :
Ne pas s’entendre avec ses collègues et avoir une mauvaise cohésion d’équipe peut engendrer une ambiance lourde qui, sur la durée, pèse sur le moral. Ce qui peut amener à prendre des décisions pour sortir de cette situation, la démission en fait partie. Car, avoir des interactions et des échanges constructifs au travail est essentiel pour la sérénité. Dimension également fondamentale au bien-être au travail.
4. Désalignement entreprise / employé :
Il arrive également qu’une démission soit induite par le recrutement lui-même. Une mauvaise appréhension des valeurs, du profil du poste ou des conditions de travail sont autant de raisons pour ne pas poursuivre la période d’essai ou l’engagement sur un contrat à durée indéterminée.
5. Rémunération
69 % des personnes qui démissionnent pour une question de rémunération. Ils sont donc à la recherche d’un job qui saura leur proposer une meilleure rémunération. Bien que le sens au travail devienne de plus en plus prépondérant chez les actifs, la rémunération reste un argument incontestable pour fidéliser les équipes.
Mais comment s’y prendre pour démissionner ?
Démissionner n’est pas un acte à prendre à la légère. C’est une décision qui doit être mûrement réfléchie.
Avant de prendre la décision de démissionner, pesez bien le pour et le contre. Si vous avez un projet qui vous attend, l’acte est plus facile. Si vous n’avez pas de plan B, vous pouvez envisager de faire un bilan de compétences pour savoir comment rebondir. Cette démarche vous permettra de mieux cibler votre prochain projet et surtout de bien comprendre ce qui ne vous convient plus aujourd’hui et ce que vous souhaitez à l’avenir.
Une fois votre décision prise, il est nécessaire de prévenir votre employeur. Vous pouvez le faire en envoyant une lettre recommandée avec accusé de réception et en vous entretenant avec votre responsable afin de faire part de votre décision. Il est tout de même préférable de l’envoyer sous forme de lettre de décision pour éviter tout litige.
Le préavis de démission
L’obligation :
Le respect du préavis est la seule obligation fixée par le Code du travail (article L1237-1).
Délais de démission :
Le démissionnaire doit respecter un délai de 1 à 3 mois à compter de la présentation de sa démission.
Le salarié peut être dispensé de préavis à condition qu’il le demande à son employeur et que celui-ci l’accepte (il est conseillé d’avoir une trace écrite).
Les risques de non-respect :
Si le salarié ne respecte pas la durée de préavis, il peut être condamné par les tribunaux à verser des dommages et intérêts à l’organisme pour les préjudices causés.
Un salarié en CDD peut-il démissionner ?
Un salarié en CDD (contrat à durée déterminée) peut démissionner à une seule condition : celle de justifier un CDI (contrat à durée indéterminée). Dans ce cas-là, on ne parle pas de réelle « démission » mais d’une rupture anticipée autorisée d’un CDD.
Dans un autre cas, si le salarié et l’employeur sont en accord sur l’interruption du contrat avant la fin du terme, ils peuvent signer une rupture anticipée d’un commun accord.
Pour conclure, voyez la démission comme un tremplin vers un avenir meilleur mais, travaillez votre réflexion pour bien comprendre ce qui ne vous convenez plus dans votre structure et ainsi éviter de revivre l’expérience.
La crise a basculé les modes de travail ainsi que la façon de penser des personnes. Beaucoup de prises de conscience ont été déclenchées depuis la crise sanitaire. De nouvelles envies, des choix de ne plus subir. En gros, les demandes de démission ont explosé.
En effet, durant le 1er semestre 2021, le nombre de démissions concernant les personnes en contrat à durée indéterminée a bondi de 10,4 % et de 19,4 % par rapport à juin et juillet 2019 respectivement ; ce qui représente plus de 302.000 départs en deux mois contre 263.000 en 2019. Quant aux ruptures conventionnelles, elles ont progressé de 15,4 % versus 6,1 % sur la même période, pour atteindre 85.000 contre 77.000 en 2019.
Source : chiffres de la Dares (ministère du Travail)
Mais pourquoi ces personnes ont-elles été amenées à démissionner ?
Il existe différents facteurs de démission :
1. Le manque de satisfaction au travail :
Travail ennuyeux, opportunités de carrière inexistantes, manque de feedback ou encore manque de reconnaissance…
2. Équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle :
Certaines personnes sont à 100 % dans leur travail et s’investissent à toute heure et n’ont plus trop de limites. Cependant, même si certaines personnes aiment leur job, elles ont besoin d’avoir un équilibre entre leur vie professionnelle et personnelle afin de se ressourcer, prendre du temps pour elles et profiter de leurs proches.
Si certains se dévouent corps et âme dans leur carrière professionnelle au détriment de leur vie de famille, d’autres préfèrent assurer les deux dimensions.
3. Mauvaise dynamique d’équipe :
Ne pas s’entendre avec ses collègues et avoir une mauvaise cohésion d’équipe peut engendrer une ambiance lourde qui, sur la durée, pèse sur le moral. Ce qui peut amener à prendre des décisions pour sortir de cette situation, la démission en fait partie. Car, avoir des interactions et des échanges constructifs au travail est essentiel pour la sérénité. Dimension également fondamentale au bien-être au travail.
4. Désalignement entreprise / employé :
Il arrive également qu’une démission soit induite par le recrutement lui-même. Une mauvaise appréhension des valeurs, du profil du poste ou des conditions de travail sont autant de raisons pour ne pas poursuivre la période d’essai ou l’engagement sur un contrat à durée indéterminée.
5. Rémunération
69 % des personnes qui démissionnent pour une question de rémunération. Ils sont donc à la recherche d’un job qui saura leur proposer une meilleure rémunération. Bien que le sens au travail devienne de plus en plus prépondérant chez les actifs, la rémunération reste un argument incontestable pour fidéliser les équipes.
Mais comment s’y prendre pour démissionner ?
Démissionner n’est pas un acte à prendre à la légère. C’est une décision qui doit être mûrement réfléchie.
Avant de prendre la décision de démissionner, pesez bien le pour et le contre. Si vous avez un projet qui vous attend, l’acte est plus facile. Si vous n’avez pas de plan B, vous pouvez envisager de faire un bilan de compétences pour savoir comment rebondir. Cette démarche vous permettra de mieux cibler votre prochain projet et surtout de bien comprendre ce qui ne vous convient plus aujourd’hui et ce que vous souhaitez à l’avenir.
Une fois votre décision prise, il est nécessaire de prévenir votre employeur. Vous pouvez le faire en envoyant une lettre recommandée avec accusé de réception et en vous entretenant avec votre responsable afin de faire part de votre décision. Il est tout de même préférable de l’envoyer sous forme de lettre de décision pour éviter tout litige.
Le préavis de démission
L’obligation :
Le respect du préavis est la seule obligation fixée par le Code du travail (article L1237-1).
Délais de démission :
Le démissionnaire doit respecter un délai de 1 à 3 mois à compter de la présentation de sa démission.
Le salarié peut être dispensé de préavis à condition qu’il le demande à son employeur et que celui-ci l’accepte (il est conseillé d’avoir une trace écrite).
Les risques de non-respect :
Si le salarié ne respecte pas la durée de préavis, il peut être condamné par les tribunaux à verser des dommages et intérêts à l’organisme pour les préjudices causés.
Un salarié en CDD peut-il démissionner ?
Un salarié en CDD (contrat à durée déterminée) peut démissionner à une seule condition : celle de justifier un CDI (contrat à durée indéterminée). Dans ce cas-là, on ne parle pas de réelle « démission » mais d’une rupture anticipée autorisée d’un CDD.
Dans un autre cas, si le salarié et l’employeur sont en accord sur l’interruption du contrat avant la fin du terme, ils peuvent signer une rupture anticipée d’un commun accord.
Pour conclure, voyez la démission comme un tremplin vers un avenir meilleur mais, travaillez votre réflexion pour bien comprendre ce qui ne vous convenez plus dans votre structure et ainsi éviter de revivre l’expérience.