Le coaching est apparu aux États-Unis au début des années 1960. L’usage du terme coaching apparaît en France au milieu des années 1990.
Dans les années 70, le Capitaine de l’équipe de tennis de l’Université de Harvard, Timothy Gallwey décide de se consacrer à l’accompagnement de champions. Il décrit sa méthode d’accompagnement dans les années 1980 au travers son livre : « The inner game* of Tennis ».
*le jeu intérieur
Cet ouvrage représente alors une véritable révélation dans le monde du tennis car il présente une approche d’apprentissage totalement nouvelle. Sa méthode prend en compte autant la préparation mentale que physique de la personne coachée.
Timothy Gallwey explique dans son livre que “Chaque jeu est composé de deux parties, un jeu externe et un jeu interne.” :
→ « Le jeu externe se joue dans une arène externe pour surmonter des obstacles externes afin d’atteindre un objectif externe ».
→ « Le jeu interne se joue à l’intérieur de l’esprit du joueur et contre des adversaires comme la peur, le doute de soi, les sauts de concentration et les hypothèses et concepts limitants »
L’adversaire qu’on porte en soi est bien plus redoutable que celui qui est derrière le filet.
Il a ensuite adapté son approche aux exigences de performance des entreprises et a ainsi coaché, par exemple, Coca-Cola, Apple, IBM… Il détaille son programme dans le livre : The Inner Game of Work (La Dynamique interne du travail, éd. Village Mondial).
Il définit la performance avec la formule qui suit : Performance = potentiel – Interférences
Exemples d’interférences qui empêchent les joueurs de jouer leur meilleur tennis :
- Le manque de confiance en soi
- La peur (de perdre, de ne pas progresser, du regard des autres…)
- L’auto-condamnation et le jugement envers eux-mêmes
- Une mauvaise concentration et un esprit ailleurs
- Vouloir frapper trop fort
- Le perfectionnisme
- Un manque de Conscience de soi
- Les émotions négatives (ex : frustration, colère, ennui)
- Un trop haut niveau d’exigence
En étudiant ces aspects dans le cadre du jeu de tennis, Gallwey a apporté une nouvelle approche sur les thèmes de la concentration, de l’art de gagner, de la suppression de mauvaises habitudes et du développement de la confiance en soi et de la conscience de soi.
Il écrit également que « Le coach n’est pas un réparateur de problème. En sport, il m’a fallu apprendre à enseigner moins, afin que mon élève apprenne plus. C’est également vrai pour un coach professionnel. »