En terminale scientifique, Floriane, organisée et plutôt bonne élève, est quand même un peu perdue : « J’avais pensé à la communication mais tout le monde me répète que c’est encombré… Mon père me dit : ‘Pourquoi pas ingénieur ? ‘ Je suis plutôt bonne en physique, c’est vrai, mais je ne me vois pas travailler dans une usine… » Obligée de choisir sa voie dans les semaines qui viennent, comme quelques 600 000 futurs bacheliers 2013, Floriane a un peu le vertige face au labyrinthe des cursus, des possibles. Au lycée, la conseillère d’orientation n’est passée qu’une seule fois et devant toute la classe. Sa mère, Jeanne, secrétaire de direction, s’est laissée tenter par un cabinet qui propose du coaching d’orientation personnalisé ». Que valent en réalité les conseils de ces experts ? « Je ne regrette rien », explique Jeanne. Quelquefois, le fait de parler à un tiers extérieur à la famille peut aider le jeune à y voir plus clair.
L’Education nationale n’embauche plus de conseillers d’orientation qu’au compte-gouttes – un pour mille élèves – et ils sont submergés ! « Dans notre lycée, elle ne reçoit pas les familles en rendez-vous individuel« , explique Stéphane, informaticien en banlieue parisienne. Il s’est donc tourné vers un cabinet d’orientation.
Extrait de l’article de Véronique RADIER pour Le Nouvel Observateur – 3 janvier 2013 – N° 2513