Quelle était votre situation en arrivant en bilan de compétences ?
J’étais sur 2 services (mi-temps) dont 1 qui ne me convenait plus du tout en termes de positionnement au sein de l’équipe, fonctionnel (j’étais censée être cadre) et géographique (de plus en plus éloignée), de relationnel (degré zéro de communication) et d’intérêt ; peu de valeur ajoutée et sentiment d’inutilité ; pas de respect de ma personne ni de mes compétences ; une très grande fatigue morale, à la limite du burn out (en ce qui concerne le côté absurde des [dys]-fonctionnements, des comportements et des organisations).
Que vous a apporté votre bilan de compétences ?
Une bouffée d’oxygène ! Un recentrage, une prise de distance, de l’énergie positive, de la confiance. Re-balayer son parcours professionnel permet de prendre vraiment conscience de ses capacités et aptitudes, à mesurer tout ce que l’on a fait (surtout quand on arrive à un certain âge…! Il y a de la matière !). Et sortir de cet environnement délétère, ce contexte (pendant 8 après-midis) a été très appréciable.
Quel est le(s) projet(s) final(aux) ?
Le projet était de retrouver un poste à temps plein, soit au sein du CHU de Bordeaux, soit à l’extérieur où je trouverais un intérêt (intellectuel, humain) à travailler et du respect.
J’ai pu passer à temps plein sur mon autre mi-temps qui me convenait avec un accroissement de mes tâches (diversité) et une vraie utilité (un réel apport de valeur ajoutée, un travail qui sert, qui est utile). De plus, un projet de développement d’un site intranet avec tous les aspects qui vont bien (GED, documentation Qualité). Et de passer à temps plein m’a permis de retrouver un sens de l’équipe, une intégration bien meilleure. Il m’a fallu 2 mois pour retrouver le bon rythme !
Quelle est votre conclusion en fin de bilan ?
Très positive : ce bilan m’a aidé à aller de l’avant, à oser faire des propositions, à me sentir mieux, à changer ma situation.
Comment avez-vous vécu la démarche du bilan ?
J’étais initiatrice de la demande, donc forcément de façon positive. Cela permet aussi de vider l’émotionnel (frustration, colère, tristesse…), conséquence d’une situation de mal-être au travail, voire de souffrance (quand on en arrive au stade de ne plus en pouvoir) et de retrouver de l’envie de faire quelque chose, d’être satisfaite.
Quels conseils donneriez-vous à une personne qui se pose des questions sur sa situation professionnelle ?
Ne pas hésiter à se lancer dans ce type de démarche ! Cela redonne confiance, énergie, du positif, de l’envie : on y voit plus clair. Et cela a un impact forcément sur votre vie personnelle ! Quand on se sent mieux… J’ai été ravie de faire cette expérience avec vous et je vous souhaite une très bonne continuation. Je garde votre slogan à portée de main : transformer le pépin en pépite !